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PATHOLOGIES DU GENOU

ARTHROSE DU GENOU OU GONARTHROSE

RUPTURE LIGAMENTAIRE ET LÉSION MÉNISCALE

QU'EST-CE QUE L'ARTHROSE DU GENOU OU GONARTHROSE ?

L’arthrose du genou ou gonarthrose est une usure du cartilage, qui peut aller jusqu’à sa destruction complète. C’est une pathologie articulaire douloureuse, chronique et fréquente, qui évolue sur de nombreuses années.

arthrose tri-compartimentale genou Docteur Maxime Coré Chirurgien Orthopédiste Traumatologue du sport

Le cartilage, est un revêtement parfaitement lisse et non innervé, qui permet aux extrémités osseuses de glisser l’une contre l’autre sans frottement, et donc sans douleur.

Avec le temps, il est normal que le cartilage s’use un peu : on parle au début de chondropathie.

Lorsque cette chondropathie s’aggrave, l'usure du cartilage laisse apparaître l’os sous jacent, ce qui provoque des frottements douloureux, l’os étant innervé.

Lorsque ces frottements sont trop importants, ils deviennent douloureux dès les premiers pas. Cette usure cartilagineuse est favorisée par certains facteurs.

Quels sont les facteurs de risque de l'arthrose du genou ?

Ils sont nombreux :

  • l'âge : l’usure cartilagineuse augmente avec le vieillissement. La gonarthrose est rare avant 40 ans.

  • le sexe : l'arthrose du genou est plus fréquente chez les femmes. On constate une augmentation de sa fréquence après la ménopause.

  • les antécédents familiaux : des facteurs génétiques prédisposent à l'arthrose du genou.

  • Le surpoids : la surcharge pondérale amène à une surcharge articulaire. 

  • Les micro traumatismes répétés lors des activités professionnelles (pose de carrelage...) ou sportives (football ou rugby).

  • une déviation de l'axe de la jambe : genu varum (jambes arquées) ou genu valgum (jambes en X) va augmenter la charge sur un seul des compartiments du genou.

  • un traumatisme du genou, entrainant une lésion d’une structure protectrice : ménisque, ligament croisé antérieur, fracture avec lésion cartilagineuse...

  • Une malformation du genou (dysplasie femoro-patellaire, hypoplasie condyle externe…).

  • Le diabète ou d’autres maladies métaboliques ou inflammatoires.

Quels sont les symptômes de l'arthrose du genou ?

Les symptômes de l’arthrose du genou s’installent de façon progressive, sur de nombreuses années.

La douleur est au premier plan, mais les patients constatent également une raideur articulaire, avec difficultés à la marche, dans les escaliers, au port de charge. Les douleurs sont plus intenses à l’effort mais c’est le matin que l’articulation est la plus raide, avec une sensation d’articulation coincée, qu’il faut quelques minutes pour «mettre en route».

Comment diagnostiquer l'arthrose du genou ?

Examen clinique :

Le moment le plus important de la consultation reste l’examen clinique. La description des symptômes et la palpation du genou douloureux vont orienter la prescription des examens d’imagerie.

 

Examen(s) d’imagerie :

La radiographie est indispensable et suffit le plus souvent à confirmer le diagnostic de gonarthrose en objectivant le cartilage aminci.

Si un doute persiste, des examens complémentaires pourront êtres pratiqués : scanner, IRM, ponction articulaire pour analyse du liquide synovial.

 

Au début de la pathologie, le traitement médical est suffisant: perte de poids, activité adaptée à l’usure cartilagineuse, antalgiques et éventuellement infiltration intra articulaire.

Il existe désormais plusieurs solutions personnalisables et innovantes telle que l'injection de PRP (Plasma Riche en Plaquettes) qui permettent de soulager la douleur grâce à une régénération optimale de la zone lésée.

Une fois que ce traitement est dépassé, une prise en charge chirurgicale est à discuter.

Comment soigner l'arthrose uni-compartimentale du genou ?

Afin de retrouver de la motricité et vous soulager, il est possible de bénéficier de la pose d'une prothèse uni-compartimentale de genou

Comment soigner l'arthrose tri-compartimentale du genou ?

Afin de retrouver de la motricité et vous soulager, il est possible de bénéficier de la pose d'une prothèse totale de genou

 

QU'EST-CE QU'UNE RUPTURE LIGAMENTAIRE DU GENOU ?

Fréquente chez les sportifs, la rupture du ligament croisé antérieur ( LCA ) est une lésion d’un des ligaments responsable de la stabilité du genou.

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Le plus souvent, la rupture ligamentaire est isolée. Mais elle peut aussi survenir dans le cadre de traumatismes multiligamentaires, beaucoup plus graves. Il existe également des ruptures partielles, dans ce cas le ligament atteint est moins efficace mais participe encore un peu à la stabilité du genou.

Quels sont les facteurs de risque de rupture ligamentaire du genou ?

On estime à 1/3000 le risque de se faire une entorse avec rupture complète du LCA en pratiquant un sport dit «pivot», c’est à dire avec changements de direction rapides et fréquents (football, ski, sports collectifs et sports de combats). 

En effet ces sports imposent au genou des mouvements de torsion, pied bloqué au sol tandis que le genou pivote.

Quels sont les symptômes de rupture ligamentaire ?

Il faut différencier les symptômes aigus des symptômes chroniques.

Les premiers sont ressentis par le patient immédiatement après le traumatisme et vont être améliorés par un glaçage bien mené du genou et des antalgiques : 

  • Importante douleur au genou.

  • une sensation d’instabilité.

  • un gonflement du genou provoqué par la présence de sang dans l’articulation (hémarthrose).

  • un blocage temporaire du genou (à cause de la douleur).

  • une grande difficulté à marcher (également à cause des douleurs).

 

Ensuite, apparaitra ce que l’on appelle «l’instabilité chronique du genou». Votre genou se «dérobe» ou ne vous «porte pas». Les changements de direction rapides sont difficiles même dans la vie de tout les jours et la reprise du sport n’est pas possible.

Comment diagnostiquer une rupture ligamentaire ?

Examen clinique :

L’examen clinique du genou traumatisé se fera toujours de façon comparative avec le genou contre latéral (sain) du patient. Ce que le praticien recherche est en fait une laxité, induite par la rupture du (ou des) ligaments atteints. Cette laxité se manifeste par une translation anormale du tibia sous le fémur.

Examen(s) d’imagerie :

Si l’examen clinique objective une rupture d’un ligament, il faut confirmer ce diagnostic avec une IRM (imagerie par résonance magnétique).

Cette IRM est indispensable pour deux raisons :

  • Elle confirme le diagnostic avant une éventuelle chirurgie.

  • Elle permet de rechercher une atteinte associée à la rupture du ligament croisé antérieur (lésion méniscale, lésion du ligament croisé postérieur, du ligament latéral interne ou externe…).

Comment soigner une rupture du ligament croisé antérieur ?

Chez les patients jeunes, il est indispensable de reconstruire le ligament croisé antérieur pour stabiliser le genou. En effet, au delà de la pratique sportive, la laxité induite par la rupture du ligament croisé antérieur provoque de micro-traumatismes sur le genou (cartilage, ménisques, etc…) qui s’abiment plus vite. Il faut donc préserver ces structures.

Chez un patient plus âgé, la discussion se fait au cas par cas avec votre chirurgien, en prenant en compte notamment votre pratique sportive future.

Afin de retrouver de la stabilité et de favoriser votre retour au sport, il est possible de bénéficier d'une ligamentoplastie

QU'EST-CE QU'UNE LÉSION MÉNISCALE ?

La lésion méniscale est l’une des affections les plus fréquentes du genou : quelle est cette pathologie, comment se manifeste-t-elle, comment la prévenir, comment se fait le diagnostic ?

L’os du fémur et celui du tibia, qui l’un en face de l’autre forment l’articulation du genou coulissent l’un sur l’autre sans frottement par l’intermédiaire du cartilage.

Les ménisques sont deux coussins fibreux en forme de croissant entre le cartilage du fémur et celui du tibia. Le travail de ces coussins est d’amortir les chocs et de protéger le cartilage. Il existe deux ménisques dans chaque genou : un ménisque interne et un ménisque externe.

Avec le temps, ces coussins deviennent moins souples et peuvent s’abimer. Le cartilage peut lui aussi s’user.

Une lésion méniscale peut survenir de deux façons :

  • suite à une traumatisme

  • Sur de l’usure, de façon progressive. On parle de lésion dégénérative.

 

Ces lésions méniscales peuvent être stables (fig 1) ou instables (fig2).

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Quelles sont les causes des lésions méniscales ?

Les lésions méniscales traumatiques sont causées sous l’effet de contraintes brutales, lors d’un traumatisme tordant le genou (tel qu’une entorse lors d’un accident de ski), ou bien un relèvement brutal, en forte contrainte, depuis une position genou fléchi à une position genou tendu.

Les lésions méniscales dégénérative surviennent lors de micro-traumatismes répétés, lors des gestes de la vie quotidienne, au sport ou au travail (carreleur) : cela entraîne leur usure progressive, avec l’apparition de lésions dégénératives.

 

Par ailleurs, le risque de développer une lésion méniscale augmente avec les déviations de l’axe des membres inférieurs : genu varum (jambes arquées) et le genu valgum (jambes en X).

Quels sont les symptômes des lésions méniscales ?

Les lésions méniscales sont responsables avant tout de douleurs du genou en charge. Ces douleurs se manifestent donc à la marche ou au sport (course à pied).

Si la lésion méniscale est instable, la lésion méniscale forme une languette méniscale qui bouge dans le genou, et les symptômes suivants peuvent apparaitre en plus :

Dans ce dernier cas la languette méniscale peut bouger dans l’articulation et causer les symptômes suivants :

  • Gonflement du genou avec épanchement parfois important

  • Blocage

  • Parfois même une impression d’instabilité («dérobement») du genou.

Comment diagnostiquer une lésion méniscale ?

Examen clinique :

L'examen clinique du genou, évalue la mobilité, les signes d’épanchement. La palpation des interlignes articulaires  permettra le plus souvent de faire le diagnostic.

Examen(s) d’imagerie :

Le diagnostic de lésion du ménisque se fait au mieux sur une IRM. Cet examen performant permet de décrire précisément les stades de lésions du ménisque et d’orienter vers le traitement adéquat. Une radiographie accompagnera idéalement cet examen pour évaluer la qualité osseuse et cartilagineuse.

Comment soigner les lésions méniscales ?

Afin de stopper la douleur et favoriser votre retour au sport après une lésion méniscale stable, il est possible de bénéficier d'une suture méniscale

Afin de stopper la douleur et favoriser votre retour au sport après une lésion méniscale instable, il est possible de bénéficier d'une régularisation méniscale

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